●~εїз~● BienvenuE Sur Mon BloG ●~εїз~●...Je m'appelle Ornwiwanne Nackchamnanne ,mon petit nom est "AeeDZe" et je suis étudiante de l'école Rachineeburana...

วันพฤหัสบดีที่ 16 สิงหาคม พ.ศ. 2550

♥..L'histoire..♥ - LE GRAND FRERE

Un soir en me mettant au lit
Maman m'a embrassé et m'a dit
Tu sais mon grand, tu peux être fier
Car très bientôt tu seras grand frère.

Dis-moi, maman, dis-moi
Un grand frère ça fait quoi ?

De mon ventre le bébé va bientôt sortir
Et toi tu vas être le grand frère
Tu pourras le dorloter et l'endormir.
Un grand frère a bien des choses à faire.

Dis-moi, maman, dis-moi
S'il pleure, je dois faire quoi ?

S'il pleure, il n'y a qu'à le consoler
En lui donnant un beau gros baiser
Ou alors c'est qu'il est affamé
Donc il faut lui donner à manger.

Dis-moi, maman, dis-moi
Comment vais-je savoir tout ça ?

Ne t'inquiète pas mon grand garçon
Tu ne seras jamais seul à la maison
Toi tu es le grand frère du bébé
Et ce que tu dois faire c'est de l'aimer.

Dis-moi, maman, dis-moi
S'il n'est pas gentil, je fais quoi ?

Oh ! parfois il sera vilain avec toi
Il ne voudra pas jouer et voudra se chamailler.
Alors il te faudra lui pardonner
Et lui montrer qu'il ne faut pas faire ça.

Dis-moi, maman, dis-moi
Comment me rappeler tout ça ?

Ne t'en fais pas mon bel amour
Papa et moi sommes à tes côtés
Et quand viendra enfin ce jour
Nous serons là pour te le rappeler.

J'ai hâte, maman, d'être un grand frère
Et de moi, maman, tu seras très fière.

♥..la connaissance..♥ - LE GRAND HIPPIAS

HIPPIAS -- ...
si tous deux ensemble nous sommes justes, est-ce que chacun de nous deux, à part, ne devra pas l'être aussi? ou si chacun de nous deux, à part, est injuste, est-ce que nous ne devons pas l'être, ensemble, tous les deux?(....)
Suppose que tous deux ensemble, nous nous trouvions être d'or, d'argent ou d'ivoire; ou bien, si tu veux, soit nobles, soit savants, soit honorés, vieux ou jeunes,
pourvus de toute autre qualité de la nature humaine qu'il te plaira, ne serait-il pas absolument forcé que chacun, séparément, nous fussions pourvus aussi de cette qualité?

SOCRATE -- Oui, certes, c'est complètement forcé.

HIPPIAS -- Malheureusement, Socrate, des choses tu ne considères pas l'ensemble, ni toi ni ceux avec qui tu as coutume de converser; mais, prenant à part le beau, découpant dans le langage chacune des réalités, vous en éprouvez la résonance en frappant dessus! C'est pour cela qu'il vous échappe de voir quelle grandeur et quelle continuité possèdent naturellement les objets concrets de la réalité.(....) Voilà qui prouve l'inconséquence, l'irréflexion, la sottise, l'inintelligence de votre manière!

SOCRATE -- Ainsi sommes-nous faits, Hippias! (....) C'est que nous, excellent homme, avant de t'avoir entendu là-dessus, nous étions assez stupides pour avoir, à propos de toi et de moi, cette opinion que, séparément, chacun de nous est un, mais que, ce que peut être chacun de nous séparément, nous ne l'étions pas, c'est clair, tous les deux ensemble, vu que nous ne sommes pas un, mais deux! Voilà quelle était notre sottise foncière. Mais à présent, voici qu'auprès de toi nous avons reçu un meilleur enseignement : sommes-nous deux, l'un et l'autre pris ensemble? alors forcément chacun de nous est aussi forcément deux; sommes-nous chacun un? alors tous deux ensemble aussi, nous sommes forcément un. Il n'est pas possible, en effet, de par la conception continuiste que se fait Hippias de la réalité, qu'il en soit autrement.

วันอังคารที่ 14 สิงหาคม พ.ศ. 2550

♥..la connaissance..♥ - HISTOIRE D'UNE GRAINE DE CALEBASSE

Un cultivateur avait semé une seule graine de calebassier. La plante se développabien vite et rayonna partout.Un jour, le planteur vint visiter son travail qui lui paraissait très bon. Mais ce calebassier ne porta qu'un seul fruit dont la grosseur était proverbiale.Un matin, le cultivateur alla voir son lougan et, s'approchant du merveilleux fruit, lui appliqua quelques coups du plat de son couteau en disant: "Ma calebasse n'est pas encore mûre." Aussitôt, celle-ci lui reprit le couteau et le frappant de la même façon, s'écria: "Mon homme n'est pas encore mûr".Le planteur ne souffla mot. Un mois plus tard, il revint faire comme précédemment et la calebasse lui rendit la pareille.Enfin une troisième fois, le cultivateur résolut de recommencer la même opération, mais il fut aussitôt avalé par la calebasse, qui se dirigea vers le village dont elle engloutit personnes et animaux.Après avoir ravagé plusieurs villages, la destruction fut enfin arrêtée par un gros bélier.Un premier coup de corne la fendit légèrement, un deuxième la fendit plus encore, enfin un troisième la partagea en deux.Et certaines peuplades noires croient que l'un de ces deux morceaux devint les océans et leurs reliefs, tandis que l'autre constitua les continents avec leurs aspérités actuelles (montagnes et plateaux).Telle est, pour certaines races indigènes, l'origine des continents et des mers.

Explication. "Le souvenir d'une dimension mythique a survécu dans ce texte dont la fin prétend expliquer l'origine de la séparation des eaux et de la terre. Mais le conteur rapporte le mythe sans plus y croire et réduit le combat cosmique à une scène de ménage, le cultivateur se comporte avec sa courge en mari brutal qui trouve à qui parler." (Denise Paulme, la Mère dévorante, p.281).

♥..la connaissance..♥ - LES QUATRE CENTS COUPS

Générique --- Le générique consiste en une série de travelling sur la Tour Eiffel, pris sous différents angles et de différentes rues.Le dernier carton du générique porte cette mention : «A la mémoire d'André Bazin».

La surface du pupitre d'un banc d'école, vue par-dessus l'épaule d'un jeune garçon. Il est en train d'écrire. Il pose sa plume et sort de son pupitre la photo d'une pin-up en maillot de bain. Après un coup d'oeil, il fait circuler la photo rapidement. Panoramique : nous voyons la classe : une quarantaine de garçons agées de 12 à 13 ans faisant semblant de travailler devant leur professeur assis en face derrière un grand pupitre. (Les élèves lui ont donné le sobriquet de «Petite Feuille»). La pin-up arrive jusqu'à Antoine Doinel qui porte un pull-over à col roulé. Il regarde la pin-up et dessine une moustache sur la photo.

PETITE FEUILLE --- Doinel! Apportez-moi ce que vous avez-là.
Antoine, à contre-coeur, s'avance vers le professeur et lui tend la photo.
PETITE FEUILLE --- Ah! C'est du joli! Au piquet!
Antoine se dirige vers le coin et disparaît derrière un petit tableau noir qui est placé sur un chevalet. Il réapparaît immédiatement de l'autre côté du chevalet en se tenant le nez et en grimaçant. La classe éclate de rire.

PETITE FEUILLE --- Silence! Plus qu'une minute!
LA CLASSE --- Oh!
PETITE FEUILLE --- Silence!
Il se promène entre les rangs des élèves.
Le professeur va vers le fond de la classe. Les élèves sont penchés sur leurs cahiers excepté
René Bigey qui fixe le plafond en quête d'inspiration.
PETITE FEUILLE --- Nous allons ramasser dans trente secondes.Protestation de la classe.
PETITE FEUILLE --- Silence!
Il va vers le devant de la classe s'arrêtant pour encourager un garçon en lui tapotant sur la tête.
PETITE FEUIILE (regardant sa montre) --- Les chefs de rangées peuvent se tenir prêts. Je compte jusqu'à trois. Un... deux... trois... Ramassez! Les chefs de rangées se lèvent précipitamment. René, en proie à une soudaine inspiration, commence à écrire; les autres élèves lèvent la tête et posent la plume.René continue d'écrire furieusement. Bertrand Mauricet essaie de lui prendre sa feuille, mais René le repousse.
RENÉ --- Ramasse derrière!
PETITE FEUILLE --- Qu'est-ce qui se passe?
MAURICET --- Y veut pas donner sa feuille, M'sieur!
PETITE FEUILLE --- Pas de favoritisme!

วันเสาร์ที่ 11 สิงหาคม พ.ศ. 2550

วันพฤหัสบดีที่ 9 สิงหาคม พ.ศ. 2550